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Alliance française Trieste

OPIUM RHAPSODIE

27 juillet 2014, Musée Revoltella, Trieste

sur une idée de Gabriele RIBIS et Thomas MORRIS

Rhapsodie nègre
Composée au printemps 1919, elle fut dédiée à Erik Satie. Le texte est extrait d’un recueil de poèmes intitulé Les Poésies de Makoko Kangourou (pseudonyme de Marcel Ormoy) que Poulenc trouva chez
un des bouquinistes des quais de Seine. Ce recueil s’inscrit dans une période de grand intérêt pour l’Art nègre, où les danseurs et les musiciens de couleur inspirèrent nombre d’artistes comme Picasso
ou Cocteau. La musique de la Rhapsodie nègre fut d’ailleurs utilisée pour Sculpture nègre, le premier spectacle en solo du danseur suédois Jean Börlin, au cours duquel l’artiste s’incarnait en statuette tribale.
Cocardes
Cycle de trois mélodies sur des textes de Cocteau caractérisés par une absence de cohésion et de direction voulues par le poète, et faits de paroles et d’images interchangeables. Ce qui reste fondamental dans cette oeuvre est son puissant pouvoir d’évocation : on se retrouve transporté en 1920 au Cirque Médrano ou dans le Paris anarchique de 1914 avec ses parfums de Piver, l’eau de toilette à la mode, de frites et d’accordéon.
Le bal masqué
On retrouve l’orchestration “Café de Paris” (piano, violon, violoncelle, hautbois, clarinette, basson, trompette et percussion) dans Le bal masqué, dont le texte est extrait du recueil Le Laboratoire central
de Max Jacob. Le charme et l’ironie de Poulenc contrastent ici avec la virulente satire du poète. Ici aussi la relation entre les paroles et le texte, composé de quatre mélodies chantées entrecoupées de
deux interludes instrumentaux, semble être d’avantage phonétique que sémantique.
Le Gendarme incompris
Cocteau et Radiguet ont écrit cette comédie chantée et parlée à la fin de l’été 1920 au Picquey, attaquant Mallarmé et ses partisans sur le ton de l’ironie et de la plaisanterie. Une sensation d’irréel, appuyée par la musique irrévérencieuse de Poulenc, émane de ce pastiche repubblicano-clérical. Comme dans un rêve, les trois personnages se jouent de dédoublements, de renversements de situations et d’étrangetés : un commissaire-chien (Jules Médor), un gendarme-poète (La Pénultième) et un prêtre-marquise (Alinéa de Ptyx, marquise de Montonson).

Une producion de
Piccolo Festival de Frioul
Mise en scene Gabriele RIBIS
Costume Emmanuela COSSAR
Ensemble instrumental :
Flûte, hautbois, basson, clarinette, trompette, trombone, violons (2), alto, violoncelle, piano et percussions
Avec Thomas MORRIS (tenor), Gabriele RIBIS (baryton), acteur et danseur à distribuer

Présentation complète de OPIUM RHAPSODIE
PDF - 2 Mo
Programme complet du festival
PDF - 355.8 ko

Revue de presse
24/06/2014

27/07/2014